Georges Mehdi Lahlou est un des jeunes artistes français qui commencent à faire sa place. Il est le fils d’une mère espagnole et d’un père marocain musulman. Il est né le 21 avril 1983 dans les Sables d’Olonne en France. Il a passé son enfance en France et a déménagé à Casablanca au Maroc, avant de revenir en France pour ses études.
De ses études à son travail
Georges Mehdi Lalhou fait ses études à l’Ecole Régionale de Nantes Métropole à Nantes en 2005. Il les a poursuivi jusqu’en 2007 pour avoir un Master Multimedia, cultural mediation and administration of heritage. En 2010, il est allé aux Pays-Bas pour faire des études en Art au St Joost Academy à Breda. En 2014, il se réinstalle à Nantes pour suivre une formation en art et business. Aujourd’hui, il a déposé ses valises à Bruxelles en 2007 pour travailler. Dans ces œuvres, cet artiste met en avant l’individu. Quand on parle d’œuvres, la gamme de support de Georges Mehdi Lahlou est bien large : il touche à la photographie, à la vidéo et à la sculpture.
La critique de Bernard Marcelis par rapport aux œuvres de Georges Mehdi Lahlou
Des œuvres de ce jeune artiste, on ne peut pas rater son rapport au corps. Il sait mettre en avant le corps d’un individu et ceci s’explique sans doute par le fait qu’avant d’être artiste, il était danseur. Georges Mehdi Lahlou expose aussi son rapport à l’espace qu’il partage avec ses sculptures. Côté photogrpahie, cet artiste touche aussi la question de la mémoire. Dans chacune de ses œuvres, que ce soit une performance, une sculpture ou une image, il évoque de manièer détournée les références culturelles, les convictions religieuses et les attributs sociaux.
Georges Mehdi Lahlou n’a pas peur de représenter à sa manière à travers ses œuvres certains tabous et des convictions de nos sociétés. Il a aussi l’audace de mélanger les différents aspects de l’histoire de l’art. Dans ses œuvres, il va jusqu’à déroger les codes de représentation de certains styles. Avec cet artiste, on ne va jamais se lasser, car il est toujours dans la création et ce, dans le respect de l’équilibre. Dans l’univers de Georges Mehdi Lahlou, on peut se perdre ou se retrouver.
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L’avis de Marie Moignard sur l’artiste et ses œuvres
Marie Moignard décrit Georges Mehdi Lahlou comme un enfant terrible d’un art qui n’existe pas ou qui n’existe pas encore, car il est en train de l’inventer. Cette créativité s’explique par le fait qu’il voyage beaucoup, qu’il surfe entre différentes cultures et plusieurs notions. Georges Mehdi Lahlou arrive à faire voir et comprendre ce qu’on refuse parfois de voir et de comprendre. Il ne cache pas non plus sa double nationalité : il n’hésite pas à mettre des symboles de la tradition musulmane dans ses œuvres. Il essaye d’afficher un concept d’esthétique musulmane avec ces poncifs liés à la femme musulmane, avec le genre dans la spiritualité. Georges Mehdi Lahlou aborde des sujets délicats, mais essentiels qui sont rarement mis sur la table. Il ne les évoque pas seulement, mais il les traite avec rigueur sans entrer dans la provocation. En savoir plus ici.
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Ses expositions
C’était en 2009 qu’on a vu Georges Mehdi Lahlou faire sa première exposition en solo au M’aruvu Gallery à Bruxelles. Cette même année, on a vu aussi ses œuvres au Leo XIII studio à Tilburg aux Pays-Bas et au T. A. G. à Bruxelles. Chaque année, il a compté plusieurs expositions solo depuis 2009 et il est passé en France, à Cuba, en Roumanie, en Allemagne, aux Etats-Unis, au Maroc, sans oublier la Belgique.
Les œuvres de Georges Mehdi Lahlou ont été aussi présentés à de nombreuses foires et salons. On peut citer entre autres l’Art Brussels, l’Art Paris, l’Art Rotterdam, l’Hourglasses, les Variations sur le carré noir, le YIA art fair et le Marrakech Art Fair. Cet artiste a également été selectionné pour faire des expositions en groupe. En 2019, par exemple, on a vu ses œuvres pendant le « The Gulf Between » au CC de Warande à Turnhout en Belgique, pendant le « Material Insanity » au Museum of African Contemporary Art AI Maaden à Marrakech au Maroc, pendant le « Sorcière » au H2M – espace d’art contemporain à Bourg-en-Bresse en France et pendant le « Voilées dévoilées » au Monastère royal de Brou en Bourg-en-Bresse en France.
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