la vie de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux

Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux

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Plus connu sous le nom de Marivaux, Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est un écrivain français, né le 4 février 1688 à Paris. Il y meurt le 12 février 1763 à l’âge de 75 ans.

Biographie

Marivaux est issu d’une famille de nobles Normands. Son père, Nicolas Carlet travaillait dans l’administration marine. En 1698, la famille déménage à Riom, en Auvergne suite à la nomination du père au poste de contrôleur-contre-garde de la Monnaie. Un nouveau déménagement survient ensuite et mena la famille à Limoges.

En 1710, Marivaux, désireux de suivre la voie de son père s’inscrit pour des études de droit à Paris. Il les abandonne toutefois en 1713 pour les reprendre plus tard. Ce n’est qu’en 1721 qu’il obtient sa licence en droit. Il est ensuite reçu comme avocat, mais n’a jamais exercé cette fonction.

Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux

Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, la vie de Marivaux

La littérature

Son premier écrit, intitulé le Père prudent et équitable, ou Crispin l’heureux fourbe a été édité en 1712. La même année, il sort son premier roman intitulé Les effets surprenants de la sympathie.

Il se forme ensuite petit à petit en fréquentant Fontenelle et le salon de Madame de Lambert. Il y découvre les Modernes et y apprend ce qui donnera naissance au « marivaudage ».

Il s’essaie aussi à différents genres allant du roman parodique au poème burlesque sans oublier la chronique journalistique. Plus tard, il adoptera le parodique comme principale voie d’écriture.

Il se lance également dans le théâtre et la philosophie.

Il fut l’un des écrivains de son temps qui a le plus réfléchi sur le paradoxe de l’écriture romanesque. En matière de roman, son ouvrage le plus célèbre s’intitule La Vie de Marianne. Ce roman lui a pris près de 15 ans avant d’être achevé puisqu’il l’a entamé en 1726 et ne l’a terminé qu’en 1741.

Vie privée

Il épouse Colombe Boulogne le 7 juillet 1717. La jeune femme était la fille d’un riche avocat et sa dot permit au couple de vivre aisément jusqu’à ce qu’il fut ruiné par la banqueroute de Law en 1720. Il perd ensuite sa femme en 1723 et pour élever leur fille, il dut écrire.

En 1742, il est élu à l’Académie française grâce au soutien de Claudine de Tencin, une de ses amies proches.

A partir de 1758, il est souvent malade et meurt de la pleurésie le 12 février 1763.

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